La peur de l’échec

Vous êtes en train de devenir quelqu’un de nouveau, quelqu’un de plus fort, quelqu’un de plus sûr de vous. Mais malgré tout ce que vous avez fait et faites :

Vous avez peur d’échouer.

C’est vrai, votre projet est semblable à beaucoup d’autres, pourquoi il y aurai de la place pour vous ? Ou alors il est trop surréaliste, vos amis ne vous ont pas dit que vous étiez un peu trop rêveur ?

Il paraît même que vos résolutions sont trop opposées à votre personnalité, vous aspirez à être l’homme le plus confiant de la planète alors que vous arrivez à peine à marcher sans stresser dans la rue ?

Vous allez échouer…

Aïe, aïe, aïe, les barrières psychologiques sont de retour. STOP. Concentrez-vous.

Définissons ce qu’est l’échec dans le fond :

Le dictionnaire Larousse définit ce terme comme suit : « Résultat négatif d’une tentative, d’une entreprise, manque de réussite »

Ne voyez-vous pas quelque chose d’étrange ? Allez, je vous aide : « Résultat négatif d’une tentative ».

Vous ne suivez pas ?

Pour beaucoup de gens, échouez correspond à une défaite, à l’écroulement d’un projet.

Larousse vous parle ici d’échec à UNE SEULE tentative. Il vient donc de vous donner la solution… tenter UNE AUTRE tentative.

Vous avez vu le film rocky balboa ? Lisez ce qui suit :

« Je vais te dire un truc que tu sais déjà. Le soleil, les arcs en ciel, ce n’est pas le monde ! Y’a de vraies tempêtes, de lourdes épreuves aussi grand et fort que tu sois la vie te mettra a genoux et te laissera comme ça en permanence si tu la laisses faire. Toi, moi, n’importe qui, personne ne frappe aussi fort que la vie, ce n’est pas d’être un bon cogneur qui compte, l’important c’est de se faire cogner et d’aller quand même de l’avant, c’est de pouvoir encaisser sans jamais, jamais flancher. C’est comme ça qu’on gagne ! »

Il y a donc deux types de personnes :

  1. Ceux qui reçoivent un coup et qui laissent tomber en abandonnant lâchement et en étant persuadé d’avoir échoué et d’être nul.
  2. Ceux qu’encaissent les coups et qui persévèrent.

Si vous ne faites pas encore partis de la première catégorie, au boulot les amis ! Outil indispensable, autosuggestion, on se rejoint de l’autre côté.

Les autres, bravo. Vous êtes sur la bonne voie. Vous êtes juste venu lire vous rassurez, avouez-le ?

Pourquoi avons-nous peur d’échouer ?

Cette peur, qui fait partie d’une grande liste, provient de votre éducation et même de la société dans laquelle on est bercé. Il suffit de regarder l’actualité pour être aussitôt remplie d’idées négatives et perdre en motivation.

On vous parle de chômage, de crise économique, de guerres. Vous avez déjà vu, vous, des informations optimistes ?

C’est la même chose dans le journal. Un jour peut être, nous enseignerons le développement personnel dans les écoles de nos enfants, qui sait !

Ces peurs peuvent se combattre. C’est ici qu’interviennent l’auto-suggestion et la destruction des barrières psychologiques.

Vient ensuite l’expérience

Avec le temps et l’habitude vous développerez votre propre expérience et vos propres automatismes liés à l’optimisme par exemple et vous réussirez parfois du premier coup car vous aurez déjà appris.

Le plus important pour vous est de retenir une chose : il y a 36 000 manières d’arriver à un même résultat, il vous suffit de trouver la bonne correspondant à vous et votre projet/vos résolutions.

Personne ne vous connaît mieux que vous-même.

Alors s’il vous plaît, prenez le temps, là maintenant de faire le point sur vous-même. Oui, encore.

Qu’avez-vous appréciez et détestez en 2014, dans les évènements de votre vie, dans votre personnalité, dans vos relations ? Tout doit y passer. Que voulez-vous pour 2015 ?

Je vous invite même à investir dans un petit carnet 9×14 cm. À y inscrire ce bilan de l’an passé sur la dernière page de couverture et vos souhaits pour cette année sur la première.

La prochaine fois que vous vous prendriez un coup, vous irez consulter le positif de ce bilan. Vous penserez à ce que vous avez changez. A vos réussites dans la vie.

Sur ce même carnet, vous allez marquer chaque veille ce que vous devez faire le lendemain et dire adieu à la procrastination.

« Ça va être ennuyant… »

Vous voulez changer, OUI ou NON ?

Conclusion

Vous échouerez totalement seulement de votre propre gré en abandonnant. Sinon, à force de tentatives et de détermination vous atteindrez ce que vous voulez.

Ne soyez donc pas inquiets, vous avez le droit d’avoir peur, mais petit à petit vous prendrez confiance en vous et ces peurs diminueront.

Pour cela sachez passer à l’action par petit pas. Peu importe que l’action semble soit banale soit impressionnante pour les autres, ce qui compte, c’est qu’elle représente un petit pas pour vous et quelque chose de possible.

C’est à vous de décider et n’oubliez pas : Il n’y a pas d’échecs, il n’y a que des leçons… Ces coups vous rendent donc plus forts et plus performants. Pourquoi s’en plaindre ?

Je vous accompagne dans vos pas,

Nicolas.

“The surest way not to fail is to determine to succeed.”  Richard Brinsley Sheridan

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