La vérité sur l’adolescence

L’adolescence… vous savez, le passage qui stresse et fait crisser les parents !

Je vais tenter de vous l’expliquer en passant notamment par les règles de ce petit monde, notre comportement et nos aventures.

L’adolescence, c’est un peu le passage où les jeunes se divisent en deux grands groupes, d’un côté les « sociables » et de l’autre les « rejetés », vous m’excuserez d’être péjoratif mais vous comprendrez plus loin ces termes.

Cette période est essentiellement remplie d’influences et de manipulations dirigées par les magazines, la télé, les films ou encore nos amis (eux-mêmes influencés…), à ce moment-là, les personnes avec le plus d’autorités et de réparties fondent leur groupe, leur bande. D’autres jeunes en écrasent d’autres pour intégrer ces mêmes bandes, c’est un peu la loi du plus fort. Le but ? Ecraser le plus de monde possible pour paraître cool, stylé et intégré le fameux groupe. Alors oui, on sait que c’est mal, parfois on regrette mais on le fait pour sauver notre peau, notre réputation. C’est moche. Et peu importe l’éducation de vos enfants, ce passage est obligé et le résultat dépendra juste de son tempérament.

Cette « bande », ces gens, on les pense heureux parce qu’ils sortent, ont beaucoup d’amies et s’amusent : c’est ce que pensent les rejetés du début, donc les personnes avec le moins de confiance, écrasées et salies. Ils vivent tristement, certains font des dépressions et d’autres restes là, en se répétant une fois de plus « les sociables en ont de la chance, leur vie est superbe ! Ils sortent, ils sont heureux. Ça se voit sur Twitter, Facebook et les photos. » Ahah, quelle ironie !

Les réseaux sociaux

Parlons de ces réseaux sociaux, le groupe de rejetés paraît très peu sur ce réseau, presque privé et réservé ! Ce sont les sociables qui l’occupent avec toutes leurs photos de soirées, d’amusement, rendant plus malheureux les autres. Mais ses publications montrent un idéal, un peu comme les stars dans des interviews ou des films. En réalité, les gens de ce cercle, les sociables, doivent à leur tour répondre à des critères pour y rester ! Il faut faire comme les autres, il faut boire, il faut fumer. Et ça, peu importe l’éducation une fois de plus, ça peut changer en à peine 1 mois !

Une fois le groupe choisi, nous devenons soi le douer à l’école, assez triste, bavant devant les autres ou la personne pas très douée à l’école, sortant beaucoup et semblant heureux pour les autres. Mais en réalité, ces sociables-là, vivent une vie pas si palpitante que ça, problèmes de confiance, problèmes de couples, problèmes de notes et j’en passe. En s’y intéressant de plus près, on découvre que beaucoup des filles de ce cercle manque de confiance en elle, leur photo les montre dans un idéal, mais elles se cachent derrière celles-ci. Dans cette catégorie on oublie de penser à notre avenir, on se noie dans le présent et dans l’alcool d’ailleurs. On se pense grand et fort mais dans le fond nous sommes que des gamins, des enfants… qui réfléchissons qu’à nos petites soirées et nos petites tenues ! La plupart sont non confiants et se tracassent toujours de ce que disent les autres. Les filles se font belles et les garçons les repèrent, les abordent et joue souvent avec elles. Les couples se forment et se cassent. Les filles dépriment, cette même fille au sourire angélique sur sa photo Facebook à 200 « j’aime », oui !

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La rejetée à, à peine 10 j’aime est loin de s’imaginer ce qui se passe dans la vie privée de l’autre demoiselle ! Elle se referme donc sur elle-même, les deux en fait… Ces deux groupes se rejoignent donc sur le fond : Inexpérience de la vie en général. Est-ce qu’il y a un groupe meilleur que l’autre sur le long terme ? Oui.

Ce meilleur groupe, c’est celui des rejetés, alors oui, l’adolescence elle n’est pas top, on passe à côté de soirées et de sorties, mais on atteint nos objectifs, nos diplômes, nos travaux. On gagne assez bien sa vie et au final on vit heureux. Pour les plus déterminés on passe de ce groupe-là à l’autre, en gardant nos valeurs et bons côtés et là on profite à fond, on touche à ce qu’on appelle le bonheur, même jeune ! Elle n’est pas belle la vie ? C’est lors de ce passage que l’on lève le masque sur les autres et qu’on se rend compte des deux facettes, le semblant de bonheur et la réalité du malheur. Mais vous, vous êtes heureux !

L’autre groupe des sociable, publiquement heureux est rempli de mélancolie et de regrets, plus le temps passe, plus on perd en valeur, en buts et objectifs si on ne se ressaisit pas. Dans le futur, certains meurent, accidents, overdose et j’en passe… Au mieux on reste en vie, touchant le Smic au maximum, traînant dans les bars-tabacs, en se remémorant nos erreurs. On fait des enfants, on leur donne une éducation, mais l’histoire recommence, s’ils héritent du même tempérament…

Conclusion

En réalité, tous autant que nous sommes cherchons le bonheur et on pense le trouver dans le groupe qu’on pense meilleur, mais ce qu’on ne sait pas, c’est que le bonheur se trouve en faisant un travail sur soi. Une quête de sa personnalité, en passant par du développement personnel et en se posant les bonnes questions. Dommage qu’on ne nous enseigne rien de tout cela à l’école, ça servirait à plus d’un !

La vie est ainsi faite, alors peux être qu’un jour, des écrits de ce type perceront et seront distribués à des jeunes et les choses changeront. J’en doute beaucoup, mais j’aurais eu l’audace d’essayé et je conserverai cet écrit pour mes propres enfants en espérant qu’ils comprendront.

PS : cet article parle évidemment des généralités observées avec plusieurs personnes, l’exception à la règle existera toujours 😉

  • Nicolas

Comments

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  1. Robert

    Excellent, peut-on dire que nous sommes tjrs ado ?

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